Le geste du ministre de la Justice affaiblit le camp présidentiel, également défendu sur le projet de loi qu'il a défendu ce jeudi à l'Assemblée nationale. Pour Matthieu Croissandeau, "c'est un échec sur toute la ligne". La majorité allait s'affirmer.Les auteurs de violence par une inéligibilité, y compris ceux commis envers un conjoint. Le texte avait été révélé le 11 janvier, le jour où Adrien Quatenns est retourné au Palais Bourbon après sa condamnation pour violence domestique.pour porter un projet de loi "anti-quastenns". "Quelque chose de tout à fait indescriptible" En tout cas, Mayonnaise n'a pas pris. Worse: Le camp présidentiel a raté la marque en grande largeur.Les députés les Républicains. Plus tôt, ce dernier avait rédigé la majorité, l'appelant à une "session d'introspection", en raison de "11 condamnations" dans ses rangs. Tout en évoquant également "huit charges, dont celle destinée au gardien des sceaux", qui seraJugé par la Cour de justice de la République pour une "prise illégale des intérêts". En face, Éric DuPond-Moretti fulmine et le fait connaître. "Présomption d'innocence" "Il n'y a pas un, mais deux", répond, Brave, l'ancien avocat, ajoutant que c'est une "bras d'honneur à la présomption d'innocence". "J'ai été inculpé, pas condamné", insiste-t-il. Élodie Jacquier-Laforge, modem vice-président de l'Assemblée nationale, est offensé: "De quoi parlez-vous exactement? Vous avez fait deux bras d'honneur à l'Assemblée?". La session est suspendue. Les débats reprennent.iric Dupond-Moretti insiste, disant que ses "mots", "avaient tendance à ne pas viser" Olivier Marleix ", mais le mépris qu'il avait pour [sa] présomption d'innocence".demander des excuses et parfois même une démission. "Quelle détérioration du débat public" Pendant la reprise, Éric Dupond-Moretti dit qu'il est "profondément affecté", répète qu'il ne voulait pas "viser" Olivier Marleix, mais donne, néanmoins en utilisant le conditionnel: "Si mon geste a été mal interprété, je m'excuse auprès de lui, ainsi que de toute la représentation nationale". "Mais tout de même, quelle dégradation du débat public, quelle image déplorable pour toute la classe politique", a déclaré Matthieu Croissandeau. Premier piège: le gouvernement et la majorité ont critiqué les rebelles depuis des semaines sur leur attitude, Gérald Darmanin, par exemple, cherchant à "border le pays". Ici, ils sont maintenant pris à ce même piège qu'ils tenaientÀ gauche. "Manqué partout sur la ligne" En outre, si cela ne suffisait pas, projet de loi défendu par Aurore Bergé "a montré des lignes de fracture dans le camp présidentiel" souligne Matthieu Croissandeau.Les députés, 5 ont rejeté texte et un élu s'est abstenu. avec l'arrivée, un total de 113 voix pour le texte et 140 contre. Ce vote n'est pas isolé.puis dénoncé "coups torsadés". Dernier élément qui tache: la cible des armes d'honneur, Olivier Marleix. Ce dernier est "le patron des députés LR que le gouvernement est une cour depuis deux mois pour faire passer sa réforme des pensions et dont il aura besoin en 15 joursQuand il s'agit de le voter à l'Assemblée nationale ", note Matthieu Croissandeau. Conclusion de notre éditorialiste: "C'est un échec sur toute la ligne". Gotopnews.com