Les tendances | jeudi 16 mars 2023 à 23:25
"Scènes de chaos" dans toute la France. Des montagnes de déchets brûlés à Paris A Paris, alors que "quelques milliers" manifestants s'étaient rassemblés sur place la Concorde, des casseurs ont tenté dégrader l'emplacement l'Obélisque, au centre place. Les forces de l'ordre, qui ont déployé canons à eau et tiré gaz lacrymogènes pour disperser la foule, ont ensuite été agressées en lançant bouteilles et débris, constate Le Figaro. Après plusieurs charges de CRS et un piège, la grande majorité des manifestants ont évacué les lieux. Quelques centaines de « voyous », cependant, sont restés sur place, et ont endommagé des équipements publics. Ils sont sortis de place et ont gagné les rues environnantes, brûlant des ordures - abandonnées par les éboueurs, en grève contre la réforme - et inversant, notamment, un feu rouge dans le secteur de Madeleine. Sur la place de la Concorde ce jeudi soir. Aux cris de mort aux cochons » ou « ACAB », black blocs » ont gagné les beaux quartiers, et notamment rues Chevalier-de-Saint-George , Saint-Honoré ou la Boulevard Haussmann . Des touristes ont été aperçus par Le Figaro en train de fuir les lieux. Les manifestants ont profité de la grève des éboueurs pour brûler les ordures qui jonchaient le sol de Paris. Sylvain German Le Figaro Les CRS ont également poursuivi vers les Halles un groupe de manifestants, qui ont renversé les poubelles sur leur passage. A 22 heures, on comptait pas moins 217 interpellations dans les rues de la capitale, a appris Le Figaro source policière. Parallèlement, les pompiers sont intervenus pour éteindre plusieurs départs de feu, notamment sur des véhicules. Incendies à Paris. Des magasins saccagés à Marseille Des centaines de kilomètres plus loin, à Marseille, de nombreux magasins ont été saccagés. Après avoir brisé vitrine d'une agence Caisse d'Epargne, sur la Canebière, et aspergé peinture plusieurs façades commerces cette célèbre avenue, les manifestants ont détruit au moins une dizaine d'autres vitrines vers rue Saint-Ferréol, principale artère commerçante Marseille. Un manifestant à Marseille. Des agences bancaires , téléboutiques, des magasins de produits électroniques ou magasins de vêtements , ont également été visés. Les voyous, masqués, ont commis leurs méfaits aux cris de "J'emmerde la bourgeoisie", "on va tout faire sauter", "à bas l'Etat, les flics et les patrons". Conteneurs à ordures incendiés à Marseille. Violences à Lyon, Amiens, Dijon et Lille Les rues de Lyon sont également en proie à la violence. L'hôtel ville central a été lapidé et nombreux mortiers feux d'artifice ont été tirés, fumant une partie la ville. Le maire LR du IIe arrondissement, Pierre Oliver, a déploré "des scènes de chaos à cause de l'extrême gauche". Des policiers ont été visés à Lyon par des mortiers pyrotechniques. OLIVIER CHASSIGNOLE AFP A Amiens, où 1 000 à 1 500 manifestants ont défilé, selon la préfecture, les CRS ont fait usage de gaz lacrymogènes, tout comme à Lille. Cocktails Molotov à Nantes, mairie dégradée à Rennes A Rennes, le ciel s'est teinté d'orange, en raison de plusieurs incendies sur la place Sainte-Anne, dans le centre historique. Les manifestants ont dégradé un hôtel, et ont également utilisé des mortiers de feux d'artifice. J'ai activé la cellule de crise municipale en début de soirée", a déclaré le maire. Un CRS à Rennes. JEAN-FRANCOIS MONIER AFP Face aux répliques des forces de l'ordre, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, habitants ont dû se réfugier dans les cafés et bars, note Le Figaro. La façade d'un restaurant McDonald's pavé à Nantes. STEPHANE MAHE Enfin, trois Intercités ont été bloquées dans soirée entre Clermont-Ferrand et Paris en raison de manifestants présents sur les voies à Moulins qui empêchaient la circulation, selon SNCF. Gotopnews.com
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