Vendredi, plusieurs syndicalistes ont déclaré sur BFMTV pour ne pas être surpris par la colère qui marque les actions contre la réforme des pensions depuis jeudi. Les unions appellent à des rassemblements locaux ce week-end. Blocage universités, Ring Road parisien, stations, manifestations ... Depuis jeudi, les actions protestation se sont multipliées par la France contre les 49,3 utilisées par le gouvernement pour adopter sa réforme pensions sans vote députés, à l'exception de la procédure mouvement adoptée. Dans une note révélée mardi par BFMTV, le renseignement territorial a jugé qu'une utilisation possible de 49,3 était susceptible de "aider à raviver le différend et potentiellement sa radicalisation". Les syndicats avaient averti Les syndicats avaient également fait le même avertissement. Le patron du CGT, Philippe Martinez, a déclaré mardi par exemple que "la colère augmente, et quand il y a beaucoup de colère, il peut y avoir des choses qui ne sont pas acceptables". Thomas Vacheron, membre de la gestion confédérale du CGT, ne semble pas être surpris par les mouvements qui ont émergé depuis jeudi "Nous avons alerté plusieurs fois", a déclaré le syndicaliste de BFMTV ce vendredi, décrivant "des cris extrêmement puissantsangérine le pays ". "Nous ne devons pas être surpris" Dans ce contexte, les syndicats ne veulent pas rester sur la touche avant jeudi prochain et le neuvième jour de mobilisation contre la réforme des pensions décrétée par l'inter-Union après l'annonce du 49.3. "Toute les organisations syndicales appellent des rassemblements syndicaux et de proximitéTout le week-end ", a déclaré Thomas Vacheron. Le CGT a également appelé à" amplifier "le mouvement. Si Pascal Lagrue, secrétaire général de la force Ouvrière Rhône, dit qu'il n'approuve pas la violence qui a pu émoiler certaines actions, à Marseille et Nantes en particulier, il considère que "lorsque chaos ou le trouble est excité, nous ne devons pas être excités àSoyez surpris, à un moment donné, de subir les conséquences "et dénonce le" déni démocratique "exploité par gouvernement. Arnaud Marcinkiewicz, des travailleurs ferroviaires CGT, observe une "réaction émotionnelle et sociale à la brutalité du gouvernement" "Ce 49.3, nous le prenons pour nous, cela va au-delà Parlement. C'est pour tous les travailleurs et les travailleurs qui y sont imposés,"Il a dit ce vendredi sur BFMTV. Un appel à "durcir" le mouvement D'autres appellent également à "durcir" le mouvement de protestation contre la réforme des pensions. Baptiste Talbot, coordinateur de la fonction publique du CGT, estime sur BFMTV que les actions qui se multiplient sont "une excellente nouvelle" "Il n'y a pas d'autre solution, aujourd'hui, que durcir mouvement paisiblement, car c'est le seul moyen faire Bend Emmanuel Macron et forcer à retirer son projet pension 64 ans". "Nous allons donner librement la créativité des travailleurs sur les lieux travail et nous nous assurerons qu'ils se retrouvent aussi souvent que possible, à la fois lors de démonstrations interprofessionnelles à l'appel l'inter-Union mais [aussi] entre", explique OlivierMateu, secrétaire général du CGT des Bouches-du-Rhône. L'objectif "peser autant que possible sur l'économie". "Ne pensez pas que nous allons nous laisser faire avec des matraques et 49,3", avertit également Mateu. Gotopnews.com